Le Collectif Droit au Sommeil Paris a pris connaissance du projet de Plan d’Amélioration de l’Environnement Sonore 2021- 2026 qui sera soumis prochainement au Conseil de Paris et à l’avis des Parisiens. Nous avons fait part à Dan Lert, auteur du projet, de notre étonnement, de nos interrogations et de nos suggestions sur de nombreux sujets afin d’améliorer la pertinence du plan anti-bruit. Nous partageons publiquement nos préconisations afin d’enrichir le débat.
Une étude préalable du ressenti sonore des Parisiens est nécessaire.
Aucune étude du ressenti sonore n’a été menée auprès des Parisiens préalablement au plan anti-bruit afin de mieux comprendre leurs attentes actuelles en matière de pollution sonore, alors que l’environnement sonore a beaucoup changé ces dernières années. Un baromètre bisannuel aurait pourtant dû être mis en place en application du Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement 2015-2020…
Des objectifs doivent être fixés pour garantir l’efficacité du plan anti-bruit en matière de bruits de voisinage
Nous proposons de mettre en place des indicateurs de nombre de plaintes et de satisfaction des plaignants afin de pouvoir définir et piloter des objectifs en matière de bruits de voisinage.
La Ville doit se doter des moyens lui permettant de faire appliquer la loi.
Intervention du Bureau d’Actions contre les Nuisances Professionnelles pour les nuisances sonores des terrasses, déploiement de la Police Municipale en soirée et la nuit, remise à plat du Conseil de la Nuit sont des éléments indispensables pour obtenir enfin de l’efficacité contre la pollution sonore des activités.
La Ville doit réaliser des études d’impact de sa politique anti-voiture et pro-terrasses.
Nous regrettons que les externalités négatives des nouvelles dispositions vis-à-vis des voitures et des terrasses n’aient pas fait l’objet d’études d’impact.
Le nouveau Règlement sur les Terrasses et le projet de Zone à Trafic Limité doivent absolument être étudiés au regard de leur impact sur l’environnement sonore des Parisiens.