Voici la réponse à nos questions de Léa BALAGE EL MARIKY, candidate NUPES aux législatives dans la 3ème circonscription de Paris (75017 et 75018) :
Bonjour,
La pollution sonore est en effet source de stress, de troubles de sommeil ou de concentration.
Députée, je serai donc attachée à ce que la NUPES propose un grand plan de lutte contre la pollution sonore.
Vous interrogez les candidat·es de la NUPES sur le point particulier des terrasses, je vous transmets le voeu déposé par le groupe écologiste de Paris (https://groupe-ecologiste.paris/le-conseil-de-paris/voeu-relatif-au-deploiement-des-terrasses-sur-lespace-public-et-a-leur-regulation/)
Cependant, cette pollution sonore ne peut pas se résumer qu’à la question des nuisances liées aux lieux de restauration ou festifs.
Il convient donc de lutter contre toutes les sources de pollution sonore, en priorité liées au transport :
- le contrôle des deux roues, à ce titre la mise en place d’un stationnement payant pour les deux roues motorisées à Paris est une première étape portée par les écologistes ;
- une réduction de la place de la voiture et la mise en place de normes d’homologations des deux et quatre roues ;
- le plan de rénovation thermique de 700 000 logements s’accompagnera d’une rénovation acoustique des logements.
La carte des bruits routiers à Paris montre que les quartiers populaires de la 3e circonscription de Paris sont plus touchés, notamment aux abords du périphérique qui est une des voies les plus empruntées d’Europe. Aussi, si la ZFE permettra de réduire le nombre de véhicules entrant à Paris, il faut mettre en place un dispositif d’accompagnement de sortie de la dépendance à la voiture, notamment par l’investissement dans les transports en commun, partagés et le vélo. A ce titre, le désengagement du gouvernement actuel dans un plan massif de transports en commun doit être réparé.
Par ailleurs, le projet d’aménagement du périphérique en réduisant le nombre de voies (de 4 à 3) et de végétalisation présenté il y’a quelques jours par la Mairie de Paris va dans le bon sens et devra être soutenu.
Enfin, la qualité du sommeil se mesure également par le niveau de pollution lumineuse. Soutenir les “plans volets” pour préserver les logements des chaleurs et des pollutions lumineuses ou le lancements de trames noires également favorables à la biodiversité sont des mesures que la NUPES pourra porter à l’Assemblée nationale.
Je reste bien entendu à votre disposition pour toute demande complémentaire ou un rendez-vous,
Bien cordialement,
Léa Balage El Mariky