Nous avons demandé au candidat au 2ème tour de La République en Marche son diagnostic et ce qu’il compte faire pour permettre aux Parisiens de retrouver le sommeil. Il a été le premier à nous répondre. Voici sa réponse.
Merci pour votre message qui nous permet de vous informer des propositions que nous faisons s’agissant de la lutte contre la pollution sonore, laquelle constitue un enjeu essentiel à nos yeux.
Nous avons développé un véritable plan anti-pollution sonore, articulé autour de trois aspects :
1) la prévention des nuisances sonores,
2) le pilotage du dispositif de lutte contre les nuisances sonores,
3) son évaluation.
Vous trouverez le détail de ce plan ci-dessous.
Plan anti-pollution sonore dans le 10ème :
1/ Prévention de la pollution sonore :
- A l’instar du soutien (construction et suivi du dossier, expertise technique voire financement minoritaire) apporté par la Ville de Paris aux copropriétés privées pour la rénovation énergétique, mettre en œuvre un soutien aux professionnels sur l’isolation phonique des établissements
- Plan massif d’investissement pour la transition des 2 roues à l’électrique
- Déploiement de la police municipale aux principaux carrefours de l’arrondissement pour fluidifier la circulation et limiter les nuisances
- Utilisation de bétons « low emission » (réduisant sensiblement les bruits de circulation) ainsi que des matériaux permettant la réduction des nuisances sonores pour chaque nouvel aménagement sur la voie publique, en particulier sur les axes amenés à être retravaillés à l’occasion du déploiement du Vélopolitain
- Mettre en place avec les établissements nocturnes des chartes de bonnes conduites dont la bonne application sera régulièrement vérifiée.
2/ Pilotage du plan anti-pollution sonore :
- Renforcement du déploiement dans l’arrondissement de méduses de mesure Bruitparif fixes pour une meilleure cartographie de la situation, partagée en ligne (open data). La mesure des niveaux de décibels aux différentes périodes de la journée, permettra d’identifier et de quantifier les sources éventuelles de pollution sonore.
- Animation d’un groupe de travail autour des données mesurées par Bruitparif dans les lieux les plus sujets au bruit afin d’identifier les niveaux de décibels aux différentes périodes de la journée, et de proposer des solutions avec les acteurs concernés (restaurateurs, entreprises, institutionnels, services d’urgence, collectifs de riverains…)
- Commission de concertation avec les services d’urgence de l’arrondissements : Pompiers (casernes Quai de Valmy & Château d’Eau), Police (Commissariat Louis Blanc), Ambulances (Hôpital Saint-Louis et Lariboisière) + RATP pour définir une charte de bonne conduite sur l’usage des sirènes et klaxons des bus.
- Organiser un point régulier (au moins deux fois par mois) avec un élu référent du quartier sur l’espace public. Ce point sera l’occasion de cartographier au cours d’une déambulation les problèmes rencontrés dans la gestion de l’espace public (propreté, équipements publics dégradés, points d’insécurité…) y compris les problèmes liés à la pollution sonore. Ce point sera effectué à différentes heures, sera consultable en ligne sur le site de la mairie et ouvert aux commentaires des citoyens. Les services devront ensuite indiquer les actions prévues pour remédier aux dysfonctionnements constatés, ainsi que la date prévisionnelle de mise en place.
3/ Évaluation du dispositif :
- Police municipale déployée dans les quartiers, équipée de méduses.
- Dédier une partie de la police municipale le soir (21H-5H) dans les zones de vie nocturne (Faubourg Saint Denis, canal Saint Martin, etc…)
- Faire respecter les réglementations commerciales en vigueur et lutter contre les commerces fraudeurs, en particulier en ce qui concerne les horaires de fermeture, la vente illicite d’alcool, etc…
- Sous la présidence du maire, un conseil de la vie nocturne se réunira tous les trimestres, dont le compte-rendu d’activité sera consultable sur le site internet de la mairie.
- Assumer un rôle de Maire du quotidien et facilitateur en réunissant et faisant travailler ensemble les services parties prenantes, en particulier les services de police administrative de la Préfecture de Police pour contrôler et sanctionner les établissements contrevenants, assurer le respect des autorisations (par exemple distance minimale entre deux établissements détenant une Licence IV)