Le BB Blanche, nuisances sonores de la terrasse du restaurant au milieu de 4 immeubles

BB Blanche, une terrasse de restaurant au milieu de 4 immeubles d’habitation

Depuis fin mai 2018, le restaurant “BB Blanche” du groupe KEN (sis au 21 rue Blanche, 75009), usant du temps long de la justice, épuise ses riverains au mépris de la loi.

  • Le restaurant-bar licence IV a défiguré un des plus grands espaces verts du 9e pour implanter une terrasse bétonnée au coeur de plusieurs immeubles d’habitation.
  • Dès que le temps le permet, le restaurant utilise cette terrasse en plein air 7j/7, matin, midi et soir, y compris les jours fériés, parfois au delà de minuit, générant des nuisances sonores insupportables, bien supérieures aux limites légales. 
  • Depuis des années, les appartements et les balcons d’une partie de ces immeubles donnaient sur un îlot de verdure paisible et calme. L’étude du bruit réalisée par Bruitparif-Ile de France positionne cet emplacement dans sa catégorie la plus silencieuse (<45 dB (A)).
  • Malgré plus de 60 mains courantes déposées, plusieurs centaines d’appels à la Police, des mesures acoustiques prouvant l’illégalité du bruit et verbalisées par un service de la Mairie de Paris, la Police n’intervient pas pour faire cesser les nuisances. La Police ne vient pas chez les victimes pour constater les nuisances et, lorsqu’elle se déplace dans le restaurant-bar, dit que “à l’oreille elle ne considère pas un niveau de bruit illégal”. Par contre lorsque le bar-restaurant appelle la Police pour se plaindre d’un riverain qui réclame le calme depuis sa fenêtre, sans lever la voix et sans être insultant, celle-ci se déplace, généralement en moins de 30 minutes, pour demander au riverain d’arrêter.

Conséquences sur la vie des riverains :

  • Nous  sommes plus de cent personnes, réparties dans 4 immeubles, à ne plus pouvoir vivre ou dormir normalement. 
  • Il est impossible d’ouvrir les fenêtres quand il fait beau, y compris lors de fortes chaleurs, vu le vacarme. 
  • Les lumières du restaurant-bar, allumées jusqu’à tard dans la nuit et rallumées dès 6h du matin, se diffusent dans nos appartements et perturbent notre sommeil.
  • Certains sont obligés de dormir avec des boules Quies et des masques de sommeil.
  • Les enfants, dont les chambres donnent sur le restaurant-bar, doivent se réfugier dans d’autres pièces (cuisine, couloirs…) pour pouvoir étudier. Idem pour les conversations téléphoniques.
  • Ceux qui travaillaient chez eux n’y arrivent plus ou ont beaucoup de mal. Ceux qui pourraient faire du télétravail s’abstiennent.
  • Les biens sont fortement dévalués : pertes financières, impact sur la valeur locative et tension entre les propriétaires et les locataires.
  • Des adultes et des enfants en deviennent gravement malades.

Témoignage du Collectif Clichy-Blanche.

Un exemple de comportement des gérants du lieu :

Le restaurant bar Blanche réveille les voisins le jeudi 28 février 2019 à minuit en débarrassant la terrasse extérieure. De plus en laissant ouvertes les portes du restaurant et du bar qui diffusent de la musique. Des riverains sont réveillés et demandent à ce que les portes soient fermées pour ne plus entendre la musique. Le personnel du BB les insulte copieusement : « ta gueule », « tafiole »…

Témoignage du collectif Clichy-Blanche


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